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Posté par ZeBarbare le 20/9/2011 20:14:41 (593 lectures)

De retour du camp 2011, le rapport de l'année précédente est disponible :

http://scof91.free.fr/uploads/Rapp SCOF Picos 2011 nro 31.pdf




Vous y trouverez les comptes rendus :
- des explorations au 266 (arrêt vers -500)
- des explorations aux Gemelos (arrêt vers -200)
- la vie quotidienne au camp d'altitude.

Bonne lecture !


Posté par Junior le 10/6/2010 17:57:55 (748 lectures)

Sortie dans le Vercors

- Les équipes se retrouvent à 19h30 sur le parking de la MJC et entament la route.
Pendant que les Marang roupillent à lâ??arrière, la C5 mange les kilomètres. Beaune, Lyon, Grenoble et finalement nous arrivons à Pont-en-Royans où nous trouvons rapidement le gite.

- La nuit est agitée et lâ??insonorisation du gite, qui se trouve dans la rue principale, est mise en doute pour la première fois du week-end.
Tandis que les Marang sâ??émerveillent de la beauté de la région, nous arrivons sur le parking des grottes de Choranche et nous retrouvons à 11 heures devant le lac dâ??entrée de Gournier. Câ??est alors que saint-spéléo fit tomber le graal du cielâ?¦un gonfleur à batterie.



Les bateaux sont rapidement gonflés et la traversée du lac ne se fait pas attendre. La vire, les gours et nous voici maintenant dans le fossile. La marche plutôt longue et « glisseuse » nous met tous en eaux mais nous arrivons déjà au second accès de la rivière après 1,4 kilomètres de fossile.



- Après avoir déjeuné et enfilé les néoprènes, une désescalade facile et deux petits rampings sâ??imposent avant de se mouiller les pieds dans la rivière. Magnifique ! Si lâ??on ne sâ??émerveille pas de la beauté des parois dont la couleur oscille entre blanc et brun, les yeux sont perdus dans la beauté des marmites et des plans dâ??eaux aux couleurs attrayantes.




Il y a beaucoup dâ??eau dans la rivière, 34 cm à lâ??entrée, et la progression nâ??en est que plus rockâ??nâ??roll. Nous passons les marmites, les échelons et les plans dâ??eau jusquâ??à ce que le groupe se scinde en deux.
- Les jeunes poussent jusquâ??à la cascade de 12m tandis que les vieux rebroussent lentement chemin. Barbare et moi passons rapidement la vire, la galerie du chaos et les passages de nage où le courant dâ??air est de plus en plus sensible à mesure que nous approchons de la cascade de 12m. Une cataracte rugissante provient du haut des échelons dans un bruit assourdissant. Nous revenons sur nos pas et rejoignons les vieux avant de prendre la pose... La salle à manger, le fossile et nous voici sur la vire du lac où certains verront une difficulté de plus avant de sâ??élancer sur le canot.
- Il fait encore un peu jour lorsque nous sortons et lâ??air est doux.
Nous nous changeons sur le parking et faisons la connaissance dâ??une allemande esseulée et leurrée par une ouverture permanente des grottes. Mais la notre est toujours ouverte !
Tous sont ravis de la sortie et remontent aux voitures avec la forte envie de refaire un tour dans la rivière.

- Dimanche matin, les hommes sont fatigués car la nuit a été courte et agitée. Le choix est rude entre la visite du musée de lâ??eau et des grottes de Choranche, et lâ??option spéléologique du Faux Gour. Nous choisissons lâ??option spéléo et entamons notre préparation.
Arrivés sur les lieux, nous saluons rapidement le trou, déjeunons et attaquons lâ??équipement. Ce dernier est folklorique mais les puits sont plutôt beaux et les méandres glacés. Nous butons à la fois sur lâ??horaire imposée et sur les deux dernier puits, après la boite aux lettres et une courte partie horizontale. Câ??est un joli trou qui mérite quâ??on y revienne notamment avec la traversée Faux Gours/ Gours Fumant.
Une fois dehors, lâ??équipe parvient à se faufiler entre les gouttes et rentre par les gorges de la Bourne avant dâ??entamer lâ??excursion de Pont-en-Royans ponctuée par une visite des boutiques de souvenirs et du bar du musée de lâ??eau.
Nous finissons la journée par une plâtrée de ravioles aux morilles avant de trembler devant The Descent 2.

- Câ??est avec une grande appréhension que les Marang se lèvent en ce lundi de Pentecôte.
Peut-être est-ce la hauteur du puits qui les effraieâ?¦ou est-ce la peur de rencontrer une créature blanche et baveuse ? Quoi quâ??il arrive, nous arrivons sur le parking éloigné (malgré mes moultes contre indications) et saluons le scialet, impressionnant, dont aucune pierre ne se trouve effectivement dans un rayon de 20 mètres autour de lâ??orifice.



- Zeb vérifie, revérifie, place et replace des points supplémentaires avant dâ??enjamber la barrière branlante et de se laisser pendre du coté déraisonnable.

- Nous sommes vite rejoints par une équipe de deux BE en formation avec leur examinateur qui est aussi une connaissance héraultaise. Nous suivons lâ??équipement du Barbare, qui peine à trouver les points de grosse jointure et profitons de la descente.



ZB teste le poids de sa poignée quâ??il récupère quelques mètres plus bas avec de nombreux autres cadeaux confirmant ainsi lâ??existence du Noel de mai et de ses boulesâ?¦Comme toujours en spéléo, la descente est trop courte et la remontée trop longue, mais rien ne peut remplacer la satisfaction dâ??avoir gagné un demi point dans la « course aux cents plus belles »â?¦Prochaine étape ? Le Pot II pardi !
Un très beau week-end pour tous mais surtout pour les trois bollos qui ne connaissaient pas encore Gournier�


Posté par Vince le 7/3/2010 19:47:36 (1211 lectures)



Participants :
- Bernard le Bihan (SCD, Dijon)
- Franck Chauvin (SCOF, Orsay)
- Vincent Schneider (SCOF, Orsay / SCA, Troyes)

Merci à Patrick Degouve (SCD, Dijon) pour les préparatifs (topos et plans)
Nota : les coupes et plans sont tirés de lâ??excellent et très attendu ouvrage à paraître en juin 2010 « Monographie du réseau de Francheville », à lâ??occasion des 60 ans du Spéléo Club de Dijon (détails et inscriptions sur tous les détails du 60ème anniversaire du club sont sur :
http://scdijon.online.fr/ ou sur http://karstexplo.fr/Anniversaire/anniversaireOrganisation.htm). Ouvrage collectif du SCD, les auteurs sont Bernard Le Bihan et Patrick Degouve, avec la collaboration de avec la collaboration de Ch. Durlet, P. Buvot, P. Laureau, D. Lévêque.


Lâ??objectif de cette journée est de reconnaître quelques trous autour de la Combe aux Prêtres, pour voir la faisabilité dâ??un petit stage équipier dans la région. Nous avons envisagé divers trous tels que le Creux percé, Combe Mialle, Combe Chaignay, Combe Miollans, Soucy (réseau sup), â?¦
Compte tenu de la chasse, de lâ??hibernation des chauves-souris, des zones natura 2000 & ZNIEF, le choix était vite restreint : ce sera le réseau sup du Soucy, et la Combe Miollans.

Creux du Soucy
Franck a équipé lâ??intégralité.

Fiche dâ??équipement :
- P45 : C80 jusquâ??à la base de la salle adventive.
o AN sur arbre, 2br (P30)
o 2sp, MC, 2sp (2sp ?)
- P10 : C15 (C20) pour aller de la base de la salle adventive au lac
o 2sp sur la MC
o 2sp (on peut partir de là, mais contact entre la corde et la roche)
o 2sp plus bas pour optimiser (facultatif)
- Réseau sup :
o Corde en fixe pour lâ??escalade de la cheminée (22m) ; équipement mono-points, corde gonflée mais en bon état. Si remplacement nécessaire, compter une C40, 8sp. Possibilité (non essayée) dâ??installer une corde dans un autre passage qui serait plus « plein pot ».
o R6 : C15, AN, 2sp, 2sp
o P10 : C20, AN, 2sp, 2sp
o P7 (P10 ?) : C20, AN+sp (sans MC possible en approche)
Descriptif
Nous avons enchaîné la descente du Soucy, puis la remontée sur la corde en fixe. Après vérification de son état par Franck, nous le suivons et passons dans le boyau. A la sortie du boyau vient le R6 qui donne sur une galerie rectiligne : à droite la suite du réseau avec les ressauts, à gauche un petit bout de boyau qui finit sur une partie boueuse et descendante (pas très large, pour moi), en face une escalade faite par Franck, qui donnerait sur une autre galerie (non visitée) dâ??après la topo.

Les ressauts nous amènent â?? en suivant une faille â?? au bout de la galerie, qui dâ??après la topo est juste au dessus du lac et du siphon amont. A la base du P7, un passage sur la droite â?? bas et étroit (pour moi) â?? amène (après un passage dans la boue liquide) à une petite galerie parallèle étroite (en 1 m de large) et de quelques mètres de hauteur. A lâ??extrémité de cette galerie un passage impénétrable se présente à sa base laissant passer lâ??eau, alors quâ??au sommet semble se dessiner le départ dâ??un méandre accessible par une escalade de 2 mètres (hauteur de la galerie 3 m environ). Le départ du méandre se fait vers la gauche, c'est-à-dire dans lâ??axe du siphon amont du Soucy, vers lâ??amont. Vincent fait demi-tour ici.


Gouffre de la Combe Miollans
Localisation & accès
x : 791,45 ; y : 2280,37 ; z : 470 m
Dév. : 65 m ; déniv. : -46 m.
Le gouffre de la combe Miollans sâ??ouvre en rive droite de la combe qui, autrefois, portait le même nom. Aujourdâ??hui, la nouvelle toponymie semble être combe Vachot. Quelque soit le nom, il faut la remonter sur 400 m jusquâ??à une petite sente qui mène directement à la cavité.
Lâ??entrée de la cavité est protégée par un grillage qui lâ??encercle.
Les deux cartes ci-dessous montrent la position de Francheville (croix rouge) et du gouffre.

Topo
(tiré de « Monographie du réseau de Francheville »)
Lâ??orifice du gouffre (3 x 1,5 m) est un puits de 4 mètres. A sa base, une courte galerie déclive aboutit à un ressaut de 5 m entre des blocs peu stables. Après quelques passages bas, deux petits ressauts, une courte galerie mène à un carrefour.
A droite, on se heurte à la base dâ??une cheminée de 8 m sans suite. Peu avant, un petit boyau rejoint une diaclase suivi dâ??un puits de 5 mètres rebouché par un bloc, le fond étant impénétrable.
A gauche, une courte escalade de 3 mètres donne accès à une salle qui plonge aussitôt dans un puits de 7 mètres. Une galerie déclive, en partie désobstruée, rejoint le sommet du puits suivant (16 m, -25 m). Au bas, on atteint un niveau de galeries occupé par un épais remplissage argileux. Des désobstructions dans ce dernier ont été tentées aux deux extrémités du conduit. Lâ??une dâ??elle a permis de descendre de 6 m (-46 m).
Il est à noter quâ??à lâ??origine, un puits de 11 m doublait lâ??actuel P.7. Mais celui-ci, ébouleux, était dangereux, câ??est pour cette raison quâ??il a été condamné par des madriers.
Lâ??entrée du gouffre est creusée dans le calcaire grenu, mais dés la base du ressaut de 4 mètres, on retrouve le comblanchien. Dâ??après un levé géologique détaillé réalisé par H. Tintant, la cavité se développe près dâ??une faille, dans un compartiment effondré entre deux lanières surélevées.
Bibliographie : MUGNIER, Claude (1966) : « Les recherches en Bourgogne du Spéléo-Club de Dijon » - Spelunca 1966 n°2, p.109
Remarques :
- Attention aux chutes de pierre après le ressaut dâ??entrée : le passage vertical suivant (à la base de la salle) est lâ??entonnoir qui collecte les éboulements)
- Le risque de chute de petits cailloux est omniprésent dans ce gouffre. Les spéléos sont dâ??autant plus exposés quâ??il existe des passages superposés, ou alors qui sâ??enchainent selon lâ??écoulement des cailloux.
Fiche dâ??équipement
- Ressaut dâ??entrée : peut se désescalader, mais une C10 (AN sur arbre) est la bienvenue pour sécuriser, ou si neige/verglas
- Ensuite, tous les puits sâ??enchainent, et une C60 est suffisante pour aller au fond.
Observations
La visite du Gouffre de la Combe Miollans a été lâ??occasion de rencontrer plusieurs chauves-souris, dont â?? fait relativement rare â?? deux spécimens en accouplement !


Posté par ZeBarbare le 7/9/2009 20:06:11 (905 lectures)

Cela faisait plusieurs année que je voulais refaire une balade dans cette superbe rivière souterraine. Nous avions du d'ailleurs annuler plusieurs fois cette sortie pour cause de météo défavorable.

Par cet été de sécheresse, germait de nouveau l'idée d'aller se faire une petite sortie en classique à Gournier, histoire de se délier un peu les pattes après le camps picos...

Nous profitons également de cette sortie pour se revoir avec les collègues de Caussade.

N'ayant pas une très grosse forme, je propose d'aller se balader assez loin dans la rivière tout en faisant un bivouac.

les participants
Bastien, Rémy et Yannick de Caussade
Vincent et François du SCOF.


les préparatifs
Rien de bien spécial à ajouter si ce n'est la venue d'orages importants à quelques jours de notre sortie. En arrivant à Pont en Royan on me rassure : la cascade de tuf est à sec.
En montant la veille au parking de choranche je dois cependant modérer cette observation : le niveau du lac approche les 30 cms... mais la météo est nickel pour les 3 jours suivants.



C'est donc parti !


Vendredi 28 Août
Vers midi nous nous dirigeons vers le lac d'entrée.



Après une rapide navigation (mais pas trop quand même !), nous prenons pieds dans le réseau fossile de Gournier.




Après un petit kilomètre de réseau nous retrouvons de nouveau la rivière souterraine et les obstacles s'enchainent. La progression est excessivement variée et les spectacles souterrains magnifiques.



Après une longue progression, chargés par nos sacs, nous arrivons au bivouac des Dijonnais dans la galerie du chaos où nous nous installons pour la nuit :





Samedi 29 Août
Nous nous levons tôt (7h30) mais finissons par partir que vers 9h30 du camp.
Nous enchainons l'aquagaleire (j'adore), la salle des Burgondes et la 5ième avenue.
Arrivés au P7 qui marque le terme de cette galerie et le début de la galerie des Noukys nous décidons de faire demi tour (+560m, environ 6,8 km de l'entrée).




Nous rentrons au bivouac vers 14h45 histoire de se reprendre un repas chaud avant de ressortir de la cavité tranquillement vers 23h30.
Une bien belle sortie dans une cavité exceptionnelle !



Conclusion

Nous soulignons l'efficacité des locaux qui ont dépollués la combinaison de Vincent qui avait juste été déposée dans le fossile. Merci à eux de l'avoir ressortie, lavée et retournée à l'heureux propriétaire.
Nous pouvons également constater l'efficacité de nos collègues de Caussade pour la communication :
l'article de la dépêche

Crédit photo : Vincent Schneider.


Posté par ZeBarbare le 27/5/2009 19:45:23 (837 lectures)

Origine de la découverte

Je l'ai découverte alors que je me promenais :



et plus précisément :



De la présence de femmes à barbe dans les catacombes

Survenant de nulle part, au milieu d'éclairs lumineux, une créature des profondeurs se tenait dans la galerie :


Heureusement, j'avais eu la présence d'esprit de me munir de quelques cannettes de bières qui me permirent de négocier le passage et de ressortir de ces lieux.

Conclusion

Nous pouvons sans aucuns doutes affirmer la présence de créatures féroces dans le milieu souterrain sous Paris. Nous recommandons la plus grande prudence en cas de rencontre :

- Méfiez vous des éclairs de lumière qui vous éblouirons.
La créature étant bruyante, vous l'entendrez arriver de loin, restez silencieux !

- Il semblerait que la créature souffre d'un trouble bipolaire en présence d'eau. Ses réactions varient entre la plongée dans le liquide et une répulsion au demeurant fort bruyante.

- Munissez vous de cannettes de bière pour troquer contre votre vie en cas de rencontre !


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